vendredi 25 octobre 2013

Et c'est parti!

Avant de creuser, il fallait démolir le garage et couper les arbres. Malheureusement, nous ne pouvions tous les garder et avons dû nous débarrasser de deux frênes et trois pruniers. Ainsi qu'une multitude de petits arbres (tilleul, cerisiers sauvages...).

Sur la photo ci-dessous (vue est), on aperçoit de droite à gauche le vieux cerisier, le puits, le figuier jusre derrière, un frêne, un prunier presque mort, et un prunier près du garage. Les trois derniers ont été coupés.


Sur la vue ouest, on voit deux frênes. Celui de droite ira dans le poêle, et celui de gauche protégera du soleil d'été en fin de journée.


Le prunier mort a réservé une surprise aux élagueurs. Le tronc abritait des individus potentiellement dangereux appelés frelons... La manière forte a dû être employée. Sitôt le tronc tombé, la douche froide fut assurée!

Au vu du tronc débité ressemblant à un gruyère, même si ce n'était pas un nid, il y avait bien des habitants.


Il y a tout de même un avantage, c'est que nous aurons du bois pour un moment... (tout n'y est pas)



Heureusement, il nous reste un énorme érable, un vieux cerisier, un figuier, un frêne et des arbustes à droite à gauche. De toute façon, nous replanterons des arbres fruitiers parce qu'il ne faut pas se passer des bonnes choses. Et il y a des volontaires pour nous aider ;-)




vendredi 18 octobre 2013

Une longue conception

9 mois sans article, mais c'est le temps qu'il a fallu pour finir la conception (débutée en septembre 2012!) et choisir les premières entreprises. Enfin! Nous avions hâte, et un autre volet de l'aventure commence.

Revenons un instant sur la conception. La maison sera passive et bioclimatique. Passive car elle sera étanche à l'air (aucune aération, la ventilation sera gérée par une VMC double-flux) et car le besoin en chauffage sera inférieur à 15kw par m2 et par an (entre 5 et 10 prévus). Bioclimatique car elle sera orientée face au sud, un maximum d'apports solaires est prévu pour le chauffage et l'eau chaude.


L'appoint de chauffage sera réalisée par une petite résistance (électrique ou hydraulique) incluse dans la VMC. Un poêle sera installé car nous voulons des flammes, mais il n'entre pas en compte dans les calculs. Pis, le thermicien pense que si on l'allume, on devra ouvrir les fenêtres l'hiver!

Bien que nous soyons dans la région de la brique, le matériau utilisé sera l'Isolabloc. Nous voulions une isolation extérieure, indispensable à nos yeux pour une maison passive. Pour un prix donné, la brique n'était pas suffisamment efficace. Un autre matériau possible était le Magu, très connu en Allemagne. De très bonnes performances, mais le polystyrène à l'intérieur risquait de brider l'inertie, ce que nous ne voulions pas. Et au final, le prix était bien trop élevé.

L'Isolabloc, fabriqué dans la région, est un bloc à bancher composé à 80% de bois et à 20% de béton. Il a donc une certaine inertie tout en isolant déjà un peu. Et le e fait qu'il soit composé de bois n'est pas pour nous déplaire. Il est adjoint sur l'extérieur d'un bloc de polystyrène renforcé. Le bloc à bancher mesure 20cm, et le PSE en fait autant.


Seul le sous-sol sera monté avec des blocs à bancher classiques, jusqu'à 1m de la surface où l'Isolabloc prendra le relais. La partie du sous-sol incluse dans la partie chauffée (buanderie, salle de jeux) aura une isolation intérieure.
Pour conclure sur la structure, après moultes devis et discussions, les fondations seront un radier total sur 160 m2 environ (maison + terrasse).

Le reste des équipements n'est pas finalisé, mais il y aura probablement un CESI (chauffe-eau solaire individuel) et une cuve de récupération d'eau de pluie (couplée au puits du terrain). Pas de puits canadien (coûteux et peu efficace). La VMC est encore à l'étude, ainsi que le procédé de chauffage...... de la piscine ;-)